L'oeil de Jeremy

25Avr/18Off

En avion de chasse

Ce n'est pas tous les jours qu'on est l'homme le plus heureux du monde : il faut après tout disputer le titre avec 7 milliards de concurrents. Mais je l'ai porté fièrement pendant toute une journée, et ce très récemment, lorsque j'ai réalisé mon vol en avion de chasse. Trente minutes de bonheur et d'adrénaline. Une escapade hallucinante qui méritait bien un petit billet. Jour J. C'est avec une boule au ventre que j'ai pris la voiture, direction l'aéroport. Je me suis rendu vers neuf heures à Saint-Jacques de la Lande où j'ai été reçu par mon instructeur. Les autres participants sont arrivés presque en même temps : nous n'étions que 3 à nous envoler ce matin-là, par cette journée froide mais ensoleillée. Légèrement stressés, nous avons assisté au briefing présentant notre itinéraire de vol, les qualités du Fouga (le nom de l'appareil) ainsi que les consignes de sécurité. Puis nous avons choisi notre ordre de vol : Dieu soit loué, j'allais venir en premier ! Je ne crois pas que j'aurais pu supporter plus longtemps le stress de l'attente ! Je suis passé aux vestiaires, ai endossé ma combinaison de vol avant de rallier l'avion, accompagné par le pilote. Un bref moment de déception à la vue de l'appareil : le Fouga CM 170 n'est pas aussi majestueux qu'un avion de combat. Normal, c'est un chasseur d'entraînement. Mais pour avoir lu des articles sur le sujet, je savais qu'il est maniable et qu'il offre d'excellentes sensations une fois à bord. Rassuré, j'ai pris place à l'arrière et le staff m'a immédiatement harnaché au siège. Puis la verrière a coulissé et je me suis retrouvé seul avec le pilote. Cette fois, j'y étais : je réalisais un vieux rêve ! Le pilote a fait un test moteur, puis a fait rouler l'appareil jusqu'au bout de la piste. Impossible de décrire ce qu'on ressent lorsqu'on est face à la piste, prêt à décoller. De la joie ? De l'impatience ? De la terreur ? Un peu tout ça à la fois. Heureusement, le décollage ne s'est pas fait attendre : j'aurais risqué de tout annuler au dernier moment (genre Destination finale). Nous avons commencé par une phase de reconnaissance. Un moment plaisant. La verrière me permettait d'avoir une vision excellente sur le sol qui défilait. Après une dizaine de minutes, on a poursuivi avec un vol à basse altitude. Impressionnant. Très impressionnant. Mais je n'étais pas encore un Jedi. Puis est venue l'étape tant rêvée, espérée, et redoutée : le vol acrobatique. Dès le premier break, j'ai senti que tout mon corps était pressé contre mon siège. C'était tellement rapide et violent que j'ai cligné des yeux, stupéfait. Puis le pilote a directement enchaîné par une série de vrille. Pas une seconde pour recouvrer mon calme ! Quelques breaks, quelques loopings. Je me suis senti tout chose et j'ai dû me contracter au maximum pour esquiver le blackout. C'est qu'il serait dommage de s'évanouir dans un moment pareil ! A la descente de l'appareil, j'étais plus léger (d'un litre de sueur), mais j'étais surtout sur un petit nuage. Et il m'a fallu un bon moment pour redescendre ! Pour plus d'informations, allez sur le site de ce vol en avion de chasse.

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18Avr/18Off

Les droits et obligations applicables aux pêcheurs

Pour pratiquer la pêche de loisir en eau douce, il faut être adhérent d’une association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA) et acheter une carte de pêche auprès de celle-ci. Le prix de cette carte, variable selon sa durée, inclut la cotisation à l’AAPPMA et à la fédération départementale, la cotisation « protection du milieu aquatique » revenant à la fédération nationale de la pêche et de la protection du milieu aquatique et, enfin, la redevance pour protection du milieu aquatique versée à l’agence de l’eau du bassin concerné. Ces règles ne s’appliquent pas aux eaux closes, aux piscicultures à vocation touristique et à certains plans d’eau fondés en titre (droits d’usage de l’eau particuliers, exonérés de procédure d’autorisation ou de renouvellement). L’adhésion à l’AAPPMA et la carte de pêche donnent le droit de pêcher. Ce droit est différent du droit de pêche (C. envir., art. L. 435-4) qui est lié au droit de propriété, ce qui permet au propriétaire d’interdire à quiconque de venir pêcher sur son terrain, riverain d’un cours d’eau ou d’un plan d’eau. Le pêcheur bénéficie, d’une part, d’un droit de passage le long des cours d’eau, qui doit s’exercer autant que possible en suivant la rive du cours d’eau et à moindre dommage, d’autre part, des servitudes de marche-pied (interdiction faite aux propriétaires, locataire, fermier ou titulaire d’un droit réel, riverain d’un cours d’eau ou d’un lac domanial en France, de mettre des obstacles au passage le long de ses berges et obligation d’en laisser l’usage aux services gestionnaires, aux pêcheurs et aux piétons) et de halage (les propriétaires riverains des fleuves et rivières navigables ou flottables sont tenus, partout où il n’existe pas un chemin de halage, de laisser le long des bords un espace libre de 9,75 m de largeur) sur les cours d’eau et lacs domaniaux (C. envir., art. L. 435- 6 et R. 435-7 ; CGPPP, art. L. 2131-2 et L. 2131-3).

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